ZFE : pari gagné pour la Métropole !

1 semaine 2 jours ago
Jusqu’en 2019-2020, la qualité de l’air dans la Métropole rouennaise était l’une des pires de France. De ce fait notre territoire s’est retrouvé dans l’obligation légale de mettre en place une ZFE-m, avec des résultats rapides sous peine de durcissement et d’obligation d’exclure les véhicules Crit’Air 5, 4 et 3 (soit près d’un véhicule sur trois) au 1er janvier 2025. Dès le début du mandat, la Métropole a pris l’enjeu à bras le corps, engageant une politique extrêmement volontariste : calendrier anticipé de la ZFE-m, renforcement massif des transports en commun, instauration de la gratuité les samedis et les jours de pics de pollution, soutien sans précédent au covoiturage, développement exponentiel de l'usage du vélo, amélioration du transport à la demande dans les territoires les moins denses... Sans oublier un dispositif d'aide financière à la conversion des véhicules le plus ambitieux de France avec celui de Strasbourg (40 M€ d’aides, plus de 7,5 M€ déjà versés). Tous ces efforts ont porté leurs fruits : la qualité de l’air s’est significativement améliorée depuis 2022 (-35% de la concentration en NO2). Ces résultats ont été officialisés le mardi 19 mars par le ministère de la Transition Écologique : à l'issue du comité ministériel « qualité de l'air en ville », l’obligation d’exclure la circulation des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier 2025 est bien levée, comme l’avait demandé Nicolas Mayer-Rossignol par courrier au ministre en début d’année.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, santé, sécurité sanitaire et industrielle, et Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement : « Le travail paie ! Jusqu’à récemment, la qualité de l’air sur notre territoire était très mauvaise, générant plusieurs centaines de morts par an et nous obligeant, selon la loi sur les ZFE, à passer au Crit’Air 3 au 1er janvier 2025. Grâce à tous nos efforts, la qualité de l’air s’est améliorée et le ministre a accepté notre demande de suspendre l’exclusion des Crit’Air 3. N’en déplaise aux critiques et à quelques élus hypocrites, heureusement que nous avons tenu bon ! Avec toutes les politiques publiques de mobilités que nous avons mises en place, nous contribuons à éviter des cancers, des affections respiratoires graves, et nous évitons aussi aux personnes qui n’en ont pas les moyens d’être obligées de racheter un nouveau véhicule. C’est positif pour la santé, pour l’environnement, pour le portefeuille. C’est la social-écologie que nous portons, celle d’une transition socialement plus juste. »Une ZFE-m est une zone dans laquelle la circulation des véhicules les plus émetteurs de polluants atmosphériques (particules et oxydes d’azote) est règlementée. Elle vise à améliorer la qualité de l’air sur le territoire, le bien-être et la santé des habitants. Cette mesure répond à des préoccupations de santé publique : la mauvaise qualité de l’air cause 2 600 décès prématurés chaque année en Normandie, soit plusieurs centaines dans la métropole rouennaise. Travailler à son amélioration sauve des vies au quotidien. Depuis 2020, la Métropole Rouen Normandie a déployé tous ses leviers d’actions pour développer les alternatives au transport individuel et éviter que la ZFE-m, imposée par la loi, exclut les véhicules dotés d’une vignette Crit’Air 3, représentant 18% du parc automobile métropolitain (Crit’Air 5 et 4 : environ 10%, soit près d’un véhicule sur trois au total). Les actions mises en place pour améliorer la qualité de l’air : Massification des transports en commun : augmentation de l’offre de transports collectifs urbains de 10% en septembre 2022, nouvelles lignes de TEOR (bus à haut niveau de service), gratuité le samedi et les jours de pic de pollution.Mise en place d’une politique de covoiturage volontariste (première intercommunalité de France pour le covoiturage) et création de nouveaux parkings-relais permettant de réduire le recours à l’autosolisme.Développement massif de l’offre vélo, à la fois en location longue durée (électriques, pliants, cargo) ou en libre-service avec “Lovélo” (étendu au-delà de la ville de Rouen), densification du réseau de vraies pistes cyclables sécurisées à l’échelle de la Métropole Rouen Normandie.Accompagnement financier parmi les plus élevés de France pour le renouvellement des véhicules Crit’Air 4 et 5 : la Métropole a déjà versé 7,5 millions d’euros permettant de cofinancer le renouvellement de 2 600 véhicules avec un montant moyen d’aide accordée de 3 220 € (bonus de +25% pour les habitants des communes dans le périmètre de la ZFE-m).L’ensemble de ces actions, corrélé au choix anticipé d’interdire la circulation des véhicules Crit'Air 4 et 5 et non classés, a permis en 2022 de repasser sous les seuils de pollution réglementaires (37 mcg/m3 pour un seuil fixé à 40 mcg/m3). Cette amélioration s’est confirmée en 2023 : 34 mcg/m3 pour un seuil toujours fixé à 40 mcgm3. Ainsi, sur 5 années glissantes, la Métropole a bien été en dessous des seuils 3 années (2020, 2022, 2023) comme l’imposait l’État de par la loi. Ces résultats encourageants permettent aujourd’hui de passer officiellement en territoire dit « de vigilance » et d’éviter une interdiction pure et simple de circulation des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier 2025. Cette perspective permet d’envisager, comme déjà annoncé, la mise en place d’un Pass ZFE 24h/24 jours par an (proposition du député Gérard Leseul) qui autorisera tous les véhicules à circuler et stationner ponctuellement dans la ZFE-m, 24 jours par an. Ce pass devrait être mis en place avant l’été. Le travail paie. C’est une première victoire. La Métropole va continuer d’amplifier ses actions pour offrir à ses habitants et aux générations futures une meilleure qualité de l’air et de vie, une transition qui soit plus juste socialement.Le site ZFE-m

Du haut de la Côte Sainte-Catherine

3 semaines 4 jours ago
Le diagnostic archéologique et la seconde phase de concertation ont été lancés en vue de la valorisation de la côte Sainte-Catherine. La Côte Sainte-Catherine, classée Monument Historique, représente l’un des sites les plus remarquables du patrimoine métropolitain. Véritable poumon vert situé aux portes de la ville, ce lieu de balade offre un panorama exceptionnel dans un cadre verdoyant, bénéficiant d’une biodiversité rare. Le projet de requalification de cet espace naturel fait l’objet d’une concertation citoyenne depuis 2021. À compter de mars 2024, cette concertation entrera dans sa deuxième phase qui permettra, d’ici la fin de l’année 2024, d’aboutir à un pré-projet. La présence de vestiges sur le site nécessite une phase de diagnostic archéologique, afin de s’assurer de leur bonne prise en compte et préservation dans le cadre de ce projet. L’Inrap, mandatée par la DRAC, effectuera des opérations de fouille à partir du 4 mars prochain.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Christine de Cintré, Conseillère Métropolitaine déléguée en charge du tourisme, Présidente de Rouen Tourisme, Sylvie Nicq-Croizat, Vice-présidente en charge de la démocratie participative, de la coconstruction citoyenne, de l’open data, Jean-Michel Bérégovoy, Adjoint au Maire notamment en charge de la ville résiliente et Pierre-Yves Rolland, conseiller municipal délégué aux Quartiers Est : « La côte Sainte-Catherine, promontoire naturel en cœur d’agglomération, méritait une vraie mise en valeur de tous ses atouts. On s’y était engagés, on s’y attèle dès maintenant ! La phase de diagnostic archéologique qui s’ouvre nous permettra de prendre la pleine mesure de son potentiel patrimonial afin de pouvoir enchaîner sur une grande concertation publique permettant de définir ensemble la façon dont mieux valoriser et préserver ce site à l’avenir. Nous souhaitons rendre à ce joyau vert toute sa place, l’ouvrir aux habitants, en faire un lieu de vie, riche en histoire et en devenir ! »Diagnostic archéologique de la Côte Sainte-Catherine (Bonsecours)Le Service Régional de l’Archéologie (DRAC) a mandaté l’Inrap pour effectuer un diagnostic archéologique sur les parcelles de la « partie haute » de la côte Sainte-Catherine, à Bonsecours, acquise par la Métropole en décembre 2022. Les résultats de cette opération archéologique devraient permettre à la Métropole et à son équipe de maîtrise d’œuvre d’élaborer un plan de valorisation du patrimoine archéologique de l’ancienne Abbaye et du fort Sainte-Catherine, aujourd‘hui entièrement recouverts de végétation. La Métropole mettra à disposition le terrain à partir de mars et effectuera le débroussaillage de certaines zones pour permettre les sondages.Les dernières fouilles archéologiques menées sur la côte Sainte-Catherine datent de 1994 et avaient permis d’évaluer l’importance patrimoniale du site. Ils s’inscrivaient dans le cadre de l’inscription du site au titre des monuments historiques. Leur but était de confirmer la bonne conservation des vestiges de l’abbaye Sainte-Catherine. Aujourd’hui, le diagnostic d’archéologie préventive poursuit des objectifs différents puisqu’il s’agit d’enrichir l’état des connaissances archéologiques et de cartographier les vestiges en place, qu’ils soient enfouis ou émergents, préalablement à leur mise en valeur par la Métropole. Ces recherches permettront de préciser l’emprise et l’état des différents monuments, afin de concilier leur préservation avec les futurs aménagements.Laurence Eloy-Epailly, ingénieure d’études au Service Régionale de l’Archéolohie (SRA), explique ce que les archéologues espèrent trouver cette fois-ci : « Si une grande partie des infrastructures médiévales et modernes est connue dans leurs grandes lignes, les données de leur fonctionnement quotidien nous échappent, les chercheurs restent par ailleurs attentifs à toutes autres activités antérieures actuellement non recensées : une fréquentation gallo-romaine décelée en 1994 pourrait ainsi être confirmée, tout comme la découverte de vestiges encore plus anciens qui ne peut être écartée. » Laurence Eloy-Epailly poursuit, « le site de la côte Sainte-Catherine est exceptionnel à plusieurs titres. C’est un promontoire naturel qui domine Rouen et offre une vue saisissante sur les boucles de la Seine ; il est ostensible autant qu’ostentatoire et cette position stratégique a été exploitée au fil des siècles lors de conflits armés ou pour asseoir une puissance religieuse. Grâce à sa localisation à l’écart de la ville, le site a échappé à toute urbanisation ; les vestiges du sous-sol sont figés et naturellement protégés. Ils offrent encore aujourd’hui une conservation qui permet la lecture détaillée des différents évènements traversés au fil des siècles. La côte Sainte-Catherine constitue aujourd’hui encore, un conservatoire archéologique du patrimoine rouennais qui reste à explorer. »Afin de permettre aux archéologues de travailler dans des conditions optimales, la Métropole doit faire réaliser un débroussaillage, limité aux zones de sondages (6 en tout). Elle s’est fait accompagner, pour cela, par un bureau d’études environnementales qui a établi des préconisations pour préserver la faune et la flore. S’agissant de boisement et de fourrés récents, l’enjeu pour la biodiversité reste limité. Le calendrier et les zones d’intervention ont été adaptés pour ne pas perturber la faune en présence. C’est pour cela que le débroussaillage aura lieu avant le 15 mars, début de la période de nidification. L’ensemble des interventions démarrera le 4 mars. Les premiers résultats de cette étude archéologique seront portés à la connaissance du grand public àl’occasion des Journées Européennes de l’Archéologie les 14,15 et 16 juin prochain.Poursuite de la concertation - « Côte Sainte Catherine : à vos points de vue »Une première phase de concertation riche en contribution : la côte Sainte-Catherine qui domine la ville de Rouen de ses 140 mètres d’altitude représente l’un des éléments les plus remarquables du patrimoine métropolitain. Au carrefour des vallées de la Seine au sud-ouest et des vallées de l'Aubette et du Robec au nord, à cheval sur les communes de Rouen et de Bonsecours, le site surplombe ces vallées et offre un point de vue remarquable sur les deux rives de la ville de Rouen, la Seine et les forêts alentours. Le site cumule des enjeux paysagers (panorama), historiques et patrimoniaux (vestiges de l’Abbaye-Sainte-Trinité-du-Mont, du prieuré Saint-Michel et de deux forts dont l’un datant du 16° siècle), géologiques (la craie et l’ammonite de Rouen), culturels (vue générale de Rouen peinte par Claude Monet), pédagogiques (sensibilisation des scolaires) …Au regard du potentiel de ce site, la Métropole a piloté une étude de valorisation touristique et paysagère durable qui a permis de définir un programme qui ambitionne de consacrer la Côte Sainte-Catherine comme un site privilégié d’évasion nature pour la ville et la métropole. Ce projet a fait l’objet d’une concertation qui s’est déroulée de septembre à décembre 2021. Malgré le contexte de crise sanitaire, elle a permis de recueillir l’avis de près de 500 participants et d’alimenter le programme de valorisation de ce site grâce à l’expertise d’usage citoyenne.Une deuxième phase de concertation dans la continuité du travail engagé dans la phase 1 : cette deuxième phase permettra de mobiliser les citoyens autour de différents temps participatifs (balades, rencontres, ateliers, …) en mars et avril 2024. Les dates des différents rendez-vous seront communiquées rapidement.Toutes les informations à venir sont à découvrir par ce lien  

Football : triste fin d'épopée pour les Rouennais

4 semaines ago
Éliminé par Valenciennes aux tirs au but mercredi 28 février, le FC Rouen ne jouera pas les demi-finales de la Coupe de France de football 2024. Une fin de parcours frustrante pour le club et ses supporteurs car il y avait la place de passer. Menés (1-0) à l'issue d'une première période pauvre en occasions, les Rouennais ont globalement dominé le second acte. Les Valenciennois, à l'agonie dans leur championnat de Ligue 2 (ils sont derniers et quasiment condamnés à la relégation), avaient choisi de protéger leur but d'avance en cassant le rythme. Une tactique peu appréciée par leurs adversaires et le stade évidemment complet ! Mais bien poussés par leur public, les Diables Rouges ont réussi à égaliser dans les arrêts de jeu par Damien Loppy qui a bien suivi son pénalty détourné par le gardien. Survoltés, ils auraient pu - dû ? - marquer un second but et ainsi éviter la loterie des tirs au but... et la tristesse d'une élimination après un si beau parcours.Retour en images sur ce match

Un futur stade métropolitain

1 mois ago
L'actuel parking du Zénith Parc-Expo a été retenu pour le lancement des études en vue d'un futur stade métropolitain.La Métropole Rouen Normandie œuvre aux côtés de tous les acteurs du monde sportif pour l’accessibilité pour toutes et tous à la pratique sportive et à des rassemblements populaires autour des équipes du territoire. Celles-ci ont d’ailleurs réalisé une saison 2022-2023 hors du commun. Les travaux entrepris dans le stade Robert-Diochon permettent de pérenniser la capacité d’accueil de 10 000 places. Malgré cela, il apparaît essentiel de créer un lieu permettant de s’aligner avec la dynamique insufflée dans le domaine du sport par la Métropole. Après l’étude de cinq sites et au regard des critères définis par les équipes et leurs partenaires, il a été décidé ce mardi 20 février 2024, par la Commission Sports de la Métropole Rouen Normandie, de privilégier l’actuel parking du Zénith Parc-Expo pour le lancement des études en vue du futur stade métropolitain.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et David Lamiray, Vice-Président en charge des sports : « Nos équipes sportives réalisent de belles performances et la ferveur autour des événements ne cesse de progresser. Nous devons être en mesure de proposer des capacités et une qualité d’accueil à la hauteur des attentes tant des supporters que des clubs ! Après avoir étudié cinq pistes, nous avons fait le choix du parking du Zénith Parc-Expo. Très bien desservi par les transports en commun, ce lieu nous permet de limiter l’artificialisation des sols tout en bénéficiant d’un environnement peu résidentiel. Le futur stade ne générera ainsi pas de nuisances pour des riverains directs. »Les principaux critères de recherche étaient une surface de minimum cinq hectares hors stationnement, la maîtrise foncière, un impact environnemental limité en privilégiant les projets avec le moins d’artificialisation des sols, et l’accessibilité en transports en commun. Cinq sites avaient été identifiés :- L’Hippodrome des Brûlins à Saint-Aubin-lès-Elbeuf/Cléon,- La ZAC de la Plaine de la Ronce à Bois-Guillaume,- La Petite Bouverie à Rouen,- Le Quartier Flaubert à Rouen,- Le Zénith Parc-Expo à Petit-Couronne.Le site du Zénith Parc-Expo a été retenu du fait de la grande surface disponible et déjà artificialisée, d’une très bonne desserte transports en commun, d’une voirie adaptée en cas de forte affluence et de l’environnement peu résidentiel en proximité directe, limitant le risque de nuisances. Ce site nécessitera très vraisemblablement la réalisation d’un parking en ouvrage afin de proposer une offre de stationnement mutualisée entre le Zénith, le Parc-Expo et le futur stade.

La Métropole soutient l'Économie sociale et solidaire

1 mois 1 semaine ago
Mardi 20 février, l'’association Envie a posé la première pierre du programme de requalification de son site à Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Ce projet d’ampleur, qui lui permettra de développer son activité de réparation d’électroménager, bénéficie d’un soutien financier exceptionnel de la Métropole à hauteur de 300 000€.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie, Abdelkrim Marchani, Vice-Président en charge de l'économie, l'attractivité, l'enseignement supérieur et la recherche, la vie étudiante, le numérique - L'Europe et l'international, Nadia Mezrar, Vice-Présidente en charge des solidarités, de l’emploi et de la jeunesse : « L’association Envie Boucles de Seine est un acteur majeur de l’Économie Sociale et Solidaire, de l’insertion professionnelle et du réemploi sur le territoire. Ce projet immobilier, leur permettant de développer leurs activités et ainsi de favoriser la seconde main sur le territoire et de créer des emplois supplémentaires, bénéficie d’un apport financier exceptionnel de la Métropole. Soutenir les activités locales, porteuses de valeurs, écologiques, sociales et solidaires, est un des éléments essentiels pour poursuivre notre transition social-écologique ! »Pour Hugues Colle, Gérant de la SCI ENVIE Saint-Aubin-Lès-Elbeuf et Jean-Baptiste Hue, Président de l’association Envie Boucles de Seine : « Le soutien de la Métropole a été déterminant pour permettre le lancement de ce projet indispensable au regard de la vétusté des locaux actuels. Il était attendu des 45 salariés depuis plusieurs années ».L’association Envie Boucles de Seine porte depuis 1993 une Entreprise d’Insertion (EI) qui exerce une activité de réparation des appareils électroménagers œuvrant ainsi à la fois pour la réinsertion professionnelle et la gestion des déchets D3E* dans une démarche d’économie circulaire.Afin de mener à bien son projet de développement, l’association a décidé de réaliser des travaux de requalification du bâtiment de 5 000 m² situé à Saint-Aubin-lès-Elbeuf (dont elle est propriétaire) pour y poursuivre ses activités de réemploi (ENVIE). Auparavant, elle a déménagé l’activité logistique (ENVIE 2E) à Grand Quevilly, permettant de consacrer entièrement le site de Saint-Aubin-lès-Elbeuf à l’activité de réparation. L'activité d'Envie, développée depuis de nombreuses années sur la commune de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, contribue aux ambitions de la commune dans le domaine de l'écologie et de l'emploi sur le territoire.Envie a structuré son projet de requalification du site de Saint-Aubin-lès-Elbeuf (estimé à 4M€) en deux parties distinctes :- La construction d’un bâtiment de 2 700 m² à usage d’atelier et locaux sociaux, estimé à 2 600 000 €. Cette partie est portée par la SCI « Envie Saint-Aubin-Lès-Elbeuf » composée d’Envie et de la SEMRI Métropole Rouen (société d’économie mixte qui intervient en complément de Rouen Normandie Aménagement pour favoriser l’implantation des entreprises en prenant en charge leur investissement immobilier depuis les premiers contacts, la construction et jusqu’à l’exploitation des locaux).- La réalisation d’un programme de réhabilitation des bâtis existants (rénovation, démolitions, voiries, aménagements et constructions légères) portée par Envie et estimé à 1 400 000 €.Afin de soutenir le développement de l’activité d’Envie, une aide « Dynamique Immobilier ESS » d’un montant exceptionnel de 300 000€ a été délibérée lors du bureau métropolitain du 25 septembre 2023 afin de soutenir le projet de construction du nouvel Atelier d’Envie.Le montant maximal d’aide prévu par le Dispositif Dynamique Immobilier ESS étant de 200 000 €, ce montant d’aide de 300 000 € intervient dans le cadre d’une aide ad hoc permise par la réglementation européenne. Ce fort soutien métropolitain s’explique par l’intérêt du projet en termes d’emploi (consolidation des 42 emplois existants et création de 13 emplois supplémentaires), d’offre d’insertion professionnelle, d’écologie (réemploi des D3E*), et de la nécessité d’intervention financière publique pour la réalisation de ce projet.L’objectif de cette aide est de permettre à la structure de réaliser son projet sans fragiliser de façon trop risquée sa structuration financière et ses capacités de développement ultérieures à court et moyen termes.La Région Normandie soutient également le projet de construction du nouvel atelier à hauteur de 100 000€. L’ADEME soutient le programme de réhabilitation des bâtis existants à hauteur de 200 000€.* Un DEEE, ou D3E, est un déchet d’équipement électrique et électronique. On peut parfois également entendre parler de déchet électrique, de matériel électrique usagé, d'équipement électrique hors service. C’est un équipement fonctionnant sur secteur ou bien avec des piles ou batteries, devenu hors d’usage. Il peut être ménager ou professionnel. La réglementation impose de mettre en place la collecte des DEEE et leur recyclage.

SPRING fait son "retour aux sources"

1 mois 1 semaine ago
Le festival international des nouvelles formes de cirque en Normandie aura lieu du 13 mars au 21 avril sur tout le territoire métropolitain. Réservez vos spectacles dès le 19 février.L’arrivée du printemps n’est pas seulement synonyme du retour des beaux jours, elle annonce aussi le retour de SPRING ! La Métropole Rouen Normandie co-réalise sur son territoire avec la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf la 15e édition de SPRING, festival international des nouvelles formes de cirque en Normandie du 13 mars au 21 avril 2024. SPRING est devenu, en quelques années, un rendez-vous incontournable et majeur du territoire, à la renommée internationale, qui participe indéniablement à son rayonnement. Cette année, autour de la thématique «Retour aux sources » mise en avant par Yveline Rapeau, directrice artistique du festival, la Métropole accueillera 28 spectacles et 63 représentations tout public (hors scolaire), dont 27 gratuites, dans 32 communes (dont 15 communes de moins de 4 500 habitants) et une dizaine d’équipements culturels partenaires.Au programme : des mini-tournées, des créations, un mini-spring pour le jeune public, des représentations dans l’espace public et, à l’aune des Jeux Olympiques, des spectacles alliant cirque contemporain et sport.Le cirque contemporain, sous toutes ces formes, s’invite donc au plus près des habitants de notre territoire avec la fervente envie de multiplier les rencontres ! Pour les spectacles à réserver auprès de la Métropole, la billetterie ouvre le 19 février !Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie et Laurence Renou, Vice-Présidente en charge de la culture, Présidente du Cirque-Théâtre d’Elbeuf : « SPRING, ce festival unique en son genre, est devenu un incontournable de l’art circassien en France et à l’international ! La Métropole est fière de contribuer à son rayonnement et de proposer, chaque année, à ses habitants, au plus près de chez eux, dans des communes rurales, des représentations de qualité, gratuites pour la moitié de celles-ci et accompagnées de projets avec eux ! La culture partout, pour tous, prend ici tout son sens ! »Pour Yveline Rapeau, directrice artistique du festival SPRING : « Déclarons l’amour, pas la guerre ! C’est la bannière sous laquelle semble aujourd’hui se rallier les artistes circassiens, toutes générations confondues. Après quatre décennies durant lesquelles le cirque contemporain s’est construit "par opposition" à la tradition du cirque, il se pourrait bien qu’il sorte de son adolescence, sûr de son émancipation réussie et revienne aux fondamentaux. C’est un cirque libre, affranchi, mais amoureux de tous les codes du genre - le numéro, les agrès, la figure emblématique du clown…- qui opère ce "retour aux sources". Avec le plus grand bonheur, le festival SPRING accompagnera en mars et avril les nombreuses déclinaisons de cette réconciliation entre le nouveau cirque et son histoire. Sur les plus de cinquante spectacles du festival, une trentaine seront présentés sur le territoire de la Métropole avec, en cette année olympique, un accent mis sur les liens entre sport et cirque, du basket au roller-derby, en passant par le football freestyle ! Une édition prête à emboîter le pas à toutes les fantaisies circassiennes surtout si elles sont jubilatoires ! »La déclinaison métropolitaine du festival SPRING répond à plusieurs objectifs :• Soutenir la création artistique et donner de la visibilité à de jeunes artistes locaux, nationaux et internationaux,• Inviter les habitants à découvrir le cirque contemporain en assistant aux représentations et aux ateliers de découverte proposés,• Proposer une programmation et des projets dans les communes et petites communes en s’appuyant sur leurs équipements, même les plus atypiques.Pour mettre en œuvre ce festival, sous la direction artistique de la plateforme 2 Pôles cirque en Normandie, la Métropole et ses équipes ont travaillé de concert avec l’ensemble des communes et les équipements culturels pour innover, proposer des formats adaptés et ainsi pouvoir proposer une large offre, accessible au plus grand nombre. SPRING est, aujourd’hui, devenu un événement attendu et fédérateur pour les communes.Les 63 représentations investiront 32 communes, 15 d’entre elles comptent moins de 4500 habitants, ce qui permet une diffusion large du festival dans le territoire métropolitain, dans les zones urbaines comme les plus rurales.Après avoir proposé des représentations portant sur les différents usages des objets au cours de sa dernière édition, la thématique fil rouge de cette année sera « Retour aux sources » : retour aux sources du cirque, de son évolution, de l’histoire intime des artistes mais aussi aux sources de l’humanité... Le cirque, pour cette 15e édition, se réinvente en fouillant son passé, explorant sa propre histoire, petit ou grande …À l’aune de Jeux Olympiques organisés en 2024, un certain nombre de propositions programmées sur les communes allient le cirque contemporain et le sport (le football avec Sahasa de Jill Crovisier et Mouton noir de Paul Molina et Wilmer Marquez / le roller-derby avec Derby de la Cie Una - Valia Beauvieux et Emmanuelle Hiron / le basket avec Basketteuses de Bamako de Thomas Guérineau).Des projets ont également été conçus dans l’espace public afin de susciter la curiosité des habitants et d’aborder ces lieux sous un autre regard, avec plusieurs funambules se produisant en milieu urbain, comme Soka Tira Osoa de la compagnie Basinga dont une représentation aura lieu à Maromme suivie d’un moment de convivialité ou encore Épiphytes de la compagnie Des chaussons rouges qui se déroulera notamment sur l’esplanade Marcel Duchamp à Rouen, devant le Musée des Beaux-Arts.En parallèle, les équipements culturels emblématiques et de proximité (l’Avant-Scène à Grand-Couronne, le Cirque-Théâtre d’Elbeuf – Pôle national cirque de Normandie, le CDN de Normandie-Rouen, Le Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen, le Rive Gauche à Saint-Étienne-du-Rouvray, l’Étincelle - Théâtre(s) de la Ville de Rouen, la Maison de l’Université, La Traverse à Cléon, l’Espace Culturel Philippe-Torreton à Saint-Pierre-lès-Elbeuf, le Théâtre de Duclair) accueilleront, eux aussi, des spectacles. Par ailleurs, l’Université de Rouen Normandie participera aussi à l’événement dans le cadre d’un projet tuteuré avec les étudiants du département "métiers de la culture".Comme chaque année, le festival propose des mini-tournées pour lesquelles huit compagnies se déplaceront de ville en ville en réalisant de deux à  six représentations chacune. Tradition oblige, des "créations" seront aussi proposées aux habitants avec différents spectacles dont certains seront présentés pour la première fois, dès l’ouverture du festival : Basketteuses de Bamako, compagnie TG/ Thomas Guérineau (Cirque-Théâtre d’Elbeuf), On m’a trouvée grandie, compagnie 14:20, Valentine Losseau au Rive Gauche (Saint-Étienne-du-Rouvray), Épiphytes, compagnie Des chaussons rouges (esplanade Marcel-Duchamp à Rouen), Derby de Valia Beauvieux et Emmanuelle Hiron (CDN).Parce que SPRING a la volonté de s’adresser aux petits comme aux grands, et que le cirque contemporain produit de plus en plus de spectacles jeune public prometteurs, MINI-SPRING proposera des créations et avant-premières internationales pour les enfants avec six compagnies réalisant une à six représentations chacune, notamment lors du temps fort Family fun days au Cirque-Théâtre, en clôture de festival !Enfin, des actions permettant la participation des habitants des communes partenaires du festival sont également prévues, notamment avec la Cie AMA, la Cie Basinga, Paul Molina et la Cie Hold Up & Co. Certaines se feront aussi par des coopérations avec le CHU et la maison d’arrêt de Rouen.

Conseil Métropolitain : la protection social-écologique

1 mois 2 semaines ago
Lors du Conseil Métropolitain du 12 février, la Métropole a fait le choix de protéger et accompagner les habitants du territoire face aux difficultés du quotidien. La Métropole Rouen Normandie a engagé lundi 12 février une série de mesures boucliers pour protéger et accompagner les habitants du territoire face aux difficultés du quotidien. Déploiement du Fonds Air Bois, une aide directe aux ménages pour le remplacement des chauffages au bois vétustes et polluants, 1 million d’euros engagés pour la rénovation et la réhabilitation énergétique de plus de 600 logements sociaux, à Cléon, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Déville-lès-Rouen et Rouen, création d’une Maison des femmes avec le Centre Hospitalier Intercommunal d’Elbeuf-Louviers-Val-de-Reuil (CHIELV), don de chèques-cadeaux au Crous pour les étudiants en situation de précarité… Par ailleurs la Métropole déploie 758 000€ au titre de la solidarité intercommunale, pour des projets structurants portés par les communes de Montmain, Gouy, Épinay-sur-Duclair, Bonsecours, Yainville, Sahurs, Rouen, Grand-Quevilly, Oissel, Sotteville-lès-Rouen, Grand-Couronne et Jumièges… D’autres financements sont adoptés à chaque Conseil Métropolitain, pour l’ensemble des communes métropolitaines.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie : « Les grandes transitions que nous imposent les fractures climatiques et sociales ne peuvent se faire sans un engagement puissant de l’État et des collectivités pour protéger et accompagner nos concitoyens. C’est le sens de la protection social-écologique : un ensemble de mesures boucliers visant à corriger les inégalités, creusées par le changement climatique et les mesures inéluctables que nous devons déployer pour freiner ce changement. C’est ce que nous faisons au quotidien et collectivement à la Métropole Rouen Normandie : lutte contre la crise énergétique, "gratuité" des transports en commun et meilleure structuration du réseau (plus de passages et d’arrêts partout sur le territoire), aides pour le remplacement des véhicules polluants, mesures massives pour l’utilisation du vélo là où c’est possible – et pour le covoiturage là où c’est nécessaire.Ce lundi 12 février nous engageons des mesures en ce sens, visant à protéger et accompagner. Nous déployons le Fonds Air Bois : une aide directe aux ménages pour financer le remplacement des cheminées et appareils de chauffage vétustes et polluants, pour des équipements plus performants et vertueux. Dans le contexte de la crise énergétique et du pouvoir d’achat, c’est nécessaire. 1,8 millions d’€ seront engagés sur 3 ans. 1 million d’euros sont par ailleurs employés pour la rénovation et la réhabilitation énergétique de plus de 600 logements sociaux. Travaux d’isolation, remplacement des radiateurs et des VMC… Il faut lutter contre les passoires thermiques !Avec le Centre Hospitalier Intercommunal d’Elbeuf-Louviers-Val-de-Reuil (CHIELV), nous allons construire une Maison des femmes. Un lieu d’accueil, de soins, d’écoute et d’accompagnement. Il y a urgence à lutter contre toutes les formes de violences physiques, sexuelles et verbales. Nous donnons au CROUS des chèques-cadeaux pour les étudiants en situation de précarité et engageons par ailleurs 758 000 euros, pour des projets décidés et portés par les communes : rénovation d’écoles et de bâtiments communaux, construction et restauration d’aire de jeux et de loisirs… La solidarité intercommunale fonctionne à plein régime pour aider les maires et élus locaux en première ligne des sujets du quotidien. On se bat, on ne lâche rien. »Fonds Air Bois, une aide qui tombe pile poêle ! La Métropole déploie une aide directe aux ménages pour le remplacement des chauffages au bois polluants à hauteur d’1,8M d’€Le changement climatique n’impose pas l’abandon du chauffage au bois, grâce au développement d’appareils de plus en plus performants. La Métropole vise une forte réduction des émissions des deux principaux polluants, que sont le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines (PM10 et PM2.5) et a pour ambition de dépasser les objectifs nationaux en visant les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en termes de concentration de polluants atmosphériques à l’horizon 2030. Les données d’Atmo Normandie ont mis en avant l’importance de la mauvaise combustion liée au chauffage au bois domestique sur la qualité de l’air : la combustion du bois est responsable d'environ un tiers des émissions de PM2.5 sur le territoire de la Métropole. Agir, d’une part, sur le parc d’appareils de chauffage domestique au bois en vue de tendre vers la suppression des foyers ouverts et des équipements anciens (d’avant 2001) et d’autre part, sur les usages liés au chauffage au bois, constitue un axe d’amélioration de la qualité de l’air très efficace.Règlement d’aide financière air bois, « une aide qui tombe pile poêle » de la Métropole pour le renouvellement des appareils bois vétustesLa mise en place d’une aide financière au renouvellement des systèmes bois peu performants permettra d’améliorer la qualité de l’air du territoire, mais elle permettra également de lutter contre la précarité énergétique grandissante dans un contexte de flambée des coûts de l’énergie.Il est décidé une aide sous forme de prime d’un montant forfaitaire, déployée en deux paliers :- une prime de base de 1 000 € pour tout propriétaire, occupant de son logement ou bailleur d’un logement locatif privé, sans condition de ressources,- une prime majorée de 2 000 € pour les ménages aux ressources modestes et très modestes (au sens des barèmes de l’ANAH). Plafond du Revenu Fiscal de Référence du foyer pour l'année N-1 (soit 2023 pour les demandes faites en 2024) pour les ménages modestes, éligibles à la prime majorée de la Métropole.La stratégie d’action métropolitaine a pour objectif de faire la promotion et l’accompagnement pour le remplacement d’environ 6 900 appareils (à performance variée), réduisant de 35 % des émissions de particules PM issues du chauffage au bois domestique, sur 7 ans par rapport aux niveaux de 2020 déterminés via l’étude de Biomasse Normandie. Ces remplacements sont néanmoins identifiés comme des renouvellements spontanés « naturels » d’appareils anciens et ne concernent pas les appareils les plus polluants et/ou les ménages aux ressources modestes. L’expérience de plusieurs territoires (Métropoles du Grand Lyon, de Grenoble, de Lille…) a montré que l’ajout d’une aide financière au renouvellement des chauffages bois polluants était un levier efficace du passage aux travaux sur les cibles prioritaires. C’est pourquoi, l’ADEME a publié, au printemps 2022, un nouvel appel à projets doté d’une enveloppe de 1 million d’euros par lauréat (montant maximum d’aide, disponible pour ce fonds), ouvert à de nouveaux territoires, dans lequel s’inscrit la Métropole.Calendrier de mise en œuvre du Fonds Air BoisL’ouverture du fonds de soutien financier aura lieu au printemps 2024, afin de finaliser :- le recensement et le travail partenarial avec les acteurs du territoire à associer à ce dispositif (professionnels de l’approvisionnement en bois, de l’installation et de l’entretien des équipements bois, de la qualité de l’air, de la mobilisation des ménages),- le recensement des outils d’animation, de sensibilisation et de formation déjà utilisés par ces acteurs pour ne pas créer de doublon avec ce qui se pratique déjà sur le territoire,- le benchmarck auprès d’autres collectivités qui ont déjà animé des Fonds Air Bois depuis plusieurs années (méthode d’animation et aide financière),- la création des outils spécifiques de la Métropole sur la communication grand public, la mobilisation des professionnels et l’accompagnement des ménages,- la validation du règlement de l’aide financière au remplacement des appareils vétustes par l’instance décisionnelle de la Métropole.Les deux primes ne sont pas cumulables entre elles ; elles sont toutefois cumulables avec les autres aides financières existantes (Ma Prime Renov’, Région Normandie, Département 76…), dans la limite de la dépense éligible fixée nationalement.Les équipements éligibles à l’aide seront les plus polluants, à savoir les foyers ouverts et les foyers fermés et inserts datant d’avant 2001. Ces appareils devront être remplacés par un appareil disposant du label Flamme verte ou inscrits au registre ADEME. L’installation du nouvel appareil devra être réalisée par un professionnel certifié Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). Afin d’éviter la revente ou réutilisation d’anciens équipements, l’appareil ancien sera recyclé par le professionnel installateur ou déposé en déchetterie par le particulier.Pour toute demande d’aide, il sera proposé un accompagnement par le service public Énergies Métropole Rouen Normandie. Ce dernier renseignera également le particulier qui souhaite installer un premier équipement à bois, sans remplacement d’un ancien appareil. La Métropole décide que cette aide directe aux ménages disposera d’une enveloppe financière d’1,8 million d’euros sur 3 ans (2024-2027). C’est une action forte et solidaire, basée sur les niveaux de rémunération, visant à accompagner la transition énergétique des ménages qui souhaitent conserver un chauffage au bois.Lutte massive contre les passoires thermiques : près d’1 million d’euros engagés pour la rénovation et la réhabilitation énergétique de plus de 600 logements sociauxLa Métropole, à travers son Programme Local de l’Habitat, s’inscrit dans une démarche de réhabilitation et de rénovation énergétique des logements. C’est un axe majeur de la transition écologique et de la lutte contre la crise énergétique.En ce sens, la Métropole va engager 946 000 euros en vue de réhabiliter et rénover 634 logements sociaux sur son territoire. Ces dépenses iront aux bailleurs de logements sociaux et syndicats de copropriétaires, menant des travaux sur les communes notamment de Cléon, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Déville-lès-Rouen et Rouen. Ces travaux permettront de réduire la facture énergétique d’habitants en situation de précarité, grâce à des travaux d’isolation, de remplacement des menuiseries, la mise en conformité des installations électriques, le changement des radiateurs, des VMC…La Métropole engage 122 000 € auprès du Centre Hospitalier Intercommunal d’Elbeuf-Louviers-Val-de-Reuil (CHIELV) pour la création d’une Maison des femmesDans la continuité de son engagement inédit et ambitieux sur la stratégie santé adoptée en 2021, la Métropole souhaite accompagner l’investissement des établissements de santé de son territoire. Cette volonté se retrouve également dans le Contrat Local de Santé métropolitain, signé le 3 juillet 2023, avec l’Agence Régionale de Santé de Normandie et l’Assurance Maladie. À ce titre, la Métropole a décidé d’accompagner un projet structurant lié à la formation, à la création et au renforcement de l’offre de soins porté par le Centre Hospitalier Intercommunal d’Elbeuf-Louviers-Val-de-Reuil (CHIELV).Soutien à la jeunesse : la Métropole fait don de chèques-cadeaux au CROUS à destination des étudiants en situation de précaritéLes 24 et 25 juin 2023, la Métropole a organisé le hackathon Tech for Good dont l’objectif était de proposer aux étudiants, collaborateurs d’entreprises et plus généralement, aux citoyens, de contribuer aux réflexions de la collectivité qui participent à la transition écologique du territoire. Plusieurs défis, en lien direct avec les problématiques des services de la Métropole, étaient proposés : sobriété énergétique, qualité de l’air, mobilité douce... La Métropole a commandé des chèques-cadeaux aux Vitrines de Rouen afin d’offrir une dotation de 30 € à chacun des participants. 1 200 € de chèques-cadeaux n’ont pas été distribués. Leur date de fin de validité est fixée au 30 avril 2024. Il n’est pas possible pour les Vitrines de Rouen de prolonger leur date de validité. La Métropole décide de faire don au CROUS Normandie de ces chèques-cadeaux représentant une valeur totale de 1 200 €. Le CROUS Normandie pourra les distribuer sur le mois de mars 2024 aux étudiants métropolitains en situation de précarité. Au-delà de l’action en faveur des étudiants en situation de précarité, cette valorisation permettra également d’assurer leur utilisation et ainsi la réinjection de leur valeur au bénéfice des commerçants et artisans du territoire inscrit dans le dispositif des chèques-cadeaux. Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique volontariste de la Métropole pour accompagner et soutenir la jeunesse, fortement impactée par le contexte économique dégradé.Solidarité intercommunale : la Métropole accompagne financièrement les projets portés par les communes à hauteur de 758 000 eurosLa Métropole entend jouer pleinement son rôle de solidarité aux côtés des communes en vue de permettre un développement équilibré et harmonieux du territoire. À ce titre, la Métropole participe au financement des projets locaux portés par les communes, via le Fonds d’Aide à l’Aménagement (FAA) pour les communes de moins de 4 500 habitants et dans le cadre du Fonds d’Aide aux Communes pour l’Investissement Local (FACIL). Ce dernier dispositif, déployé depuis mai 2021, comprend une bonification financière pour les projets intégrant une dimension social-écologique. Les deux dispositifs, le FAA et le FACIL, sont cumulables. Ces investissements se cumulent par ailleurs avec ceux engagés par les co-financeurs du territoire. Financements adoptés au titre du FAA et du FACILMontmainAire de jeux (FAA : 5 126,50 €)GouyAménagement du cimetière de la commune (FAA : 704,94 €)Réparation gouttière de l’école (FAA : 801,75 €)Epinay-sur-DuclairRestauration de l’église Saint-Martin (FAA : 4 917,72 € / FACIL : 13 439,13 €)BonsecoursTravaux de rénovation et d’accessibilité des sanitaires de l’école CLEMENCEAU (FACIL : 17250,00 €)YainvilleRestauration de l’église Saint André (FACIL : 8 857,47 €)SahursRénovation énergétique Groupe scolaire (FACIL : 8 724,29 €)RouenOpération de sauvegarde et restauration de l’Eglise de la Madeleine (FACIL : 65 528,31 €)Grand-QuevillyAménagement d’une aire écolo-ludique à la forêt du Chêne à Leu (FACIL : 105 778,89 €)Oissel-sur-SeineRénovation du centre des loisirs Charlie Chaplin (FACIL : 11 899,04 €)Sotteville-lès-RouenConstruction d’une école modulaire sur l’espace Lods (FACIL : 144 201,00 € + FACIL complémentaire : 208 006,57 €)Grand-CouronneRénovation du centre aquatique Alex Jany piscine olympique (FACIL : 15 412,25 € + FAGIP : 268 796,26 €)Végétalisation des cimetières de la commune : (7 837,00 €)Rénovation et mises aux normes des systèmes de sécurité et d’incendie des bâtiments de la commune (FACIL : 4 583,94 €)Aménagement et construction de trois columbariums (FACIL : 2 000,00 €)Rénovation thermique de l’école Victor Hugo élémentaire et création d’un modulaire écologique (FACIL : 50 052,54 €)Création d’un espace socio-écologique et multisports (FACIL : 115 378,35 €)Modernisation des serrures avec des clés programmables des bâtiments de la commune (FACIL : 3 631,25 €)Renaturation de la cour de l'école Victor Hugo (81 041,25 €)Rénovation et mise aux normes d’un bâtiment de la commune « Work up » (FACIL : 8 257,38 €)JumiègesAcquisition d’un véhicule électrique (complément) (FACIL : 4 421,71 €)Conseil du lundi 12 février 2024

Seine à Vélo : une aire d'arrêt à Elbeuf pour les usagers

1 mois 3 semaines ago
Une nouvelle aire d'arrêt aménagée est mise en place sur le parcours Seine à Vélo d'Elbeuf. Elle permet aux cyclotouristes de faire étape avec tout le confort nécessaire.L’aire d’arrêt La Seine à Vélo d’Elbeuf, située au Champ de Foire, est la première des cinq aires qui ponctueront le tracé dans la Métropole. Elle permet aux cyclotouristes de faire étape avec des aménagements leur procurant tout le confort nécessaire : sanitaires, espace pique-nique abrité, stationnements vélo abrités et sécurisés, atelier d’autoréparation, informations touristiques… Implantée en cœur de ville, cette aire d’arrêt permet également un accès facilité aux commerces et aux attractions touristiques d’Elbeuf.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Djoudé Merabet, Premier Vice Président de la Métropole Rouen Normandie, Maire d’Elbeuf, Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement et Juliette Biville, Conseillère Métropolitaine déléguée aux modes actifs de déplacement : "La Seine à Vélo est une opportunité d’attractivité et de rayonnement exceptionnel pour nos communes. Ces 500 km d’itinéraire, dont 110 dans la Métropole Rouen Normandie, permettent de valoriser à la fois les mobilités douces, la Seine et son patrimoine, et les villes qui ponctuent le fleuve. Il était important que les cyclotouristes puissent bénéficier d’aménagements confortables pour profiter au mieux de leur arrêt à Elbeuf."Première des cinq aires qui seront créées sur les 110 km de La Seine à Vélo qui traversent la Métropole Rouen Normandie, l’aire d’arrêt située au Champ de Foire permet aux cyclotouristes de se reposer, se ravitailler et réparer leurs vélos en cas de besoin. L’aire est composée :- D’une halte de repos avec ombrière et panneaux photovoltaïques,- D’un espace pique-nique en bois,- D’un abri vélo couvert et sécurisé,- D’une station de réparation (station de gonflage, outils de réparation rapide…).L’aire d’arrêt d’Elbeuf sur Seine est idéalement située en proximité directe des commerces et de lieux proposant des visites touristiques : la Fabrique des Savoirs, le Cirque Théâtre d’Elbeuf…Des haltes plus légères seront également implantées tous les 5 km tout au long de l’itinéraire, composées d’un stationnement vélo et de tables de pique-nique. Ces aires et haltes font partie d’un ensemble de services qui sont proposés tout au long de La Seine à Vélo. Des prestataires touristiques sont en effet labellisés Accueil Vélo le long de l’itinéraire (offices de tourisme, hôtels, restaurants, loueurs-réparateurs et lieux de visite) : Fabrique des Savoirs à Elbeuf, Pavillon des transitions et Office du tourisme à Rouen, Château du Taillis à Duclair, Centre d’Art Contemporain à Saint-Pierre-de-Varengeville…La Seine à Vélo est un itinéraire de plus de 500 km de véloroutes reliant Paris au Havre et à Deauville. À l’échelle de la Métropole Rouen Normandie, le tracé traverse 28 communes sur un linéaire total de 110 kilomètres, de Saint-Pierre-lès-Elbeuf au Trait. Des aménagements cyclables ont déjà été réalisés ces dernières années à l’image de la boucle de Roumare (2016), la voie verte Duclair-Le Trait (2019), le boulevard de l’Ouest (2018) ; et doivent être complétés par de nouveaux aménagements intervenir en 2024 et 2025 sur l’ensemble de l’itinéraire de La Seine à Vélo. 

Future ligne T5 : un projet en bonne voie

1 mois 3 semaines ago
Débutés le 6 novembre 2023, les travaux d’aménagement de la future ligne T5 se poursuivent en plusieurs phases, pour s’achever à l’automne 2025. La T5 permettra de relier Mont-Saint-Aignan et Saint-Sever Nouvelle Gare, en desservant le campus, la rive-gauche et notamment le quartier Flaubert.Les travaux d’aménagement de la future ligne T5 se poursuivent en plusieurs phases, pour s’achever à l’automne 2025. La T5 permettra de relier Mont-Saint-Aignan et Saint-Sever Nouvelle Gare, en desservant le campus, la rive-gauche et notamment le quartier Flaubert. Elle offrira également la possibilité de connexions avec plusieurs lignes du réseau Astuce dont la ligne T4 à la station Orléans, les lignes T1, T2 et T3 à la station Mont Riboudet ou le métro à la station Joffre-Mutualité.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie et Cyrille Moreau, Vice Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement : « La future ligne T5 permettra dedesservir les nouveaux pôles d’intérêt de Rouen et de sa Métropole, notamment le campus de Mont-Saint-Aignan, le futur quartier Saint Sever Nouvelle Gare, les quais rive-gauche aux abords du 105 et le quartier Flaubert. Elle verra le jour à l’automne 2025, et permettra aux habitants et visiteurs de traverser Rouen du nord au sud. Toujours plus de mobilités décarbonées, c’est la clef d’une ville saine, attractive et respectueuse de l’environnement ! »Après une première phase d’intervention boulevard Clémenceau, les travaux se poursuivent à partir du 5 février prochain sur le boulevard d’Orléans, entrainant sa fermeture définitive à la circulation. Des places de stationnement minutes seront créées sur la rue Poret-de-Blosseville pour la desserte des écoles. Le chantier concernera dans un premier temps les réseaux d’eau potable et d’assainissement.Le chantier en cours sur le boulevard Clemenceau va se poursuivre en intégrant les travaux de réseaux aux travaux de voirie déjà en cours. Dans le secteur du Pôle d’Echange Multimodal (PEM), du Mont Riboudet et du Kindarena, des premiers travaux préparatoires vont commencer afin de permettre la réalisation d’un remblai technique au bout de la rue Micheline Ostermeyer (après l’accès au P+R du Mont Riboudet).Les accès aux habitations, aux commerces, au Kindarena et au P+R restent maintenus pendant toute la durée des travaux.Clemenceau (fin des travaux de voirie en octobre 2024) :- Jusqu’au printemps 2024 : travaux de voirie sur la voirie sud et la place Carnot. Travaux de réseaux (eau potable et assainissement) sur le parvis du local TCAR (au Nord du Cours Clemenceau). Sur Clemenceau, la circulation se fait exclusivement sur la voirie nord entre Saint-Sever et Joffre ;- Printemps à automne 2024 : travaux de voirie et réseaux sur la voirie et les trottoirs nord. Pas de circulation sur Clemenceau, la desserte locale est assurée par la rue Saint-Sever.- Le rond-point Joffre sera fermé durant 3 semaines pendant l’été 2024 afin de pouvoir y réaliser les travaux.- Le Cours Clemenceau sud sera ouvert à la circulation en septembre 2024 et le nord en octobre 2024.  Orléans (fin des travaux de voirie en octobre 2025) : - A partir du 5 février 2024 : le boulevard est fermé définitivement à la circulation. La desserte locale se fait par les rues perpendiculaires et la contre-allée située devant les commerces. Pour rappel, les commerces restent accessibles durant toute la durée des travaux ;- Jusqu’au printemps 2025 : travaux de réseaux et voirie entre l’avenue Jean-Rondeaux et la rue Poret-de-Blosseville ;- Jusqu’à l’automne 2025 : travaux sur réseaux et voirie entre la rue Poret-de-Blosseville et la place Joffre ;- Les travaux d’aménagement du parc d’Iberville seront réalisés après les travaux sur réseaux, de la fin 2024 au printemps 2025.PEM, Mont Riboudet, palais des sports (fin des travaux de voirie été 2025) :- Février et mars 2024 : travaux préparatoires sur le Mont Riboudet et autres secteurs ;- A partir du 5 février jusqu’à l’été 2024 : travaux de réseaux et remblais techniques sur la rue Micheline-Ostermeyer. Travaux de voirie l’automne 2024 a été 2025 ;- Eté 2024 : travaux de voirie sur le Pôle d’Echanges Multimodal avec mise en place de déviations des lignes Astuce sur les RD 982 et 6015 (Mont Riboudet) ;- Mars 2024 jusqu’à automne 2024 : travaux sur RD 982 avec déviation par rue Nansen.Pour suivre l'ensemble des étapes du chantier

2023, une année record pour le tourisme dans la Métropole

1 mois 4 semaines ago
Cette année 2023 à Rouen et dans la Métropole a été marquée par le retour des touristes étrangers, ainsi qu’une augmentation globale de la fréquentation touristique. Une année record !Cette année 2023 à Rouen et dans la Métropole a été marquée par le retour des touristes étrangers, ainsi qu’une augmentation globale de la fréquentation touristique. Avec une hausse de 16% des visiteurs venant de l’étranger par rapport à 2022, soit 1,6 million de touristes, une hausse de 9% de l’occupation hôtelière avec un taux d’occupation en 2023 à 69%, ce sont au total 4,4 millions de touristes et 14 millions d’excursionnistes qui ont visité Rouen cette année. Une année record ! Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et Christine de Cintré, Conseillère Métropolitaine déléguée au tourisme, Présidente de Rouen Normandie Tourisme et Congrès : « Ces chiffres de fréquentation sont excellents et dépassent même ceux de l’année 2019, elle-aussi marquée par l’Armada. Nous avons cette année proposé des événements de qualité, qui ont plu : les Fêtes Jeanne d’Arc, la Fête du ventre, des parades, des expositions… Nous avons de belles leçons à en tirer : Rouen rayonne et le travail au service de la culture et du tourisme fonctionne. À nous de poursuivre ces efforts pour une ville attractive, pour ses habitants comme pour les visiteurs. »Les chiffres 2023 sont probants : il n’y a jamais eu autant de touristes étrangers dans la Métropole de Rouen qu’en 2023. Ils représentaient, en 2023, 38% des visiteurs, essentiellement originaires des États-Unis (7,4%), d’Allemagne (6,5%) et du Royaume-Uni (9,4%).L’année 2023 représente elle-même une excellente année concernant la fréquentation touristique avec 9,75 millions de touristes et 18 millions d’excursionnistes. À l’exception de Rouen, ville principale de l’agglomération, qui cumule 4,4 millions de touristes et 14 millions d’excursionnistes, la répartition sur les trois pôles touristiques principaux de la Métropole Rouen Normandie est assez uniforme.La répartition entre touristes étrangers et touristes français est également assez constante sur les divers territoires. Les événements d’ampleur accueillis dans la Métropole Rouen Normandie en 2023 ont également rencontré un fort succès. En effet, les fêtes Jeanne d’Arc ont enregistré une hausse de 10% de fréquentation en comparaison avec 2022, avec un total de 76 100 touristes et 152 000 excursionnistes venus sur l’événement. L’Armada 2023, du 6 au 16 juin, a attiré 1,5 million de touristes et excursionnistes durant les dix jours. La Fête du ventre, rendez-vous emblématique, enregistre une fréquentation stable avec une légère hausse de 3% du nombre de visiteurs, soit un total de 116 130 touristes et excursionnistes.

LOVÉLO libre-service : plus de 110 000 trajets en 6 mois

2 mois 1 semaine ago
En 6 mois LOVÉLO libre-service est d’ores et déjà un succès ! Les 110 000 trajets sont dépassés.Lancé à l’été 2023 à Rouen puis étendu en septembre 2023 aux communes de Petit-Quevilly et Sotteville-lès-Rouen, le service de vélos en libre-service LOVÉLO rencontre un franc succès auprès des habitants et visiteurs de la Métropole. En ce début du mois de janvier, ce sont près de 111 000 trajets qui ont été réalisés pour un total de 189 986 kilomètres parcourus, pour 452 vélos déployés sur les trois communes.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement et Juliette Biville, Conseillère Métropolitaine déléguée aux modes actifs de déplacement : « En 6 mois, LOVÉLO libre-service est un grand succès ! Le passage de Cy’Clic à LOVÉLO VLS était un défi : changement des habitudes, nouveau système de retrait, nouvelles stations dans des lieux différents… Et le bilan est d’ores et déjà positif : LOVÉLO marche plus de deux fois mieux que Cy’Clic ! »LOVÉLO VLS marque une nette progression de l’usage du vélo en libre-service, en comparaison avec le service Cy’Clic précédemment mis en place. Alors que son prédécesseur affichait une moyenne de 1,6 trajets par vélo par jour sur la ville de Rouen, le service LOVÉLO VLS affiche déjà un rythme de croisière à 2,3 trajets en moyenne. En octobre 2022, Cy’Clic totalisait 12 629 trajets dans la ville de Rouen quand LOVÉLO en comptait 26 189 en octobre 2023 (30 013 trajets au total sur les communes de Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Petit-Quevilly), soit plus de deux fois plus !Le passage de Cy’Clic à LOVÉLO VLS, ce sont aussi 63 stations supplémentaires sur les trois communes concernées (+342% par rapport à Cy’Clic) et 146 vélos supplémentaires (+159% par rapport à Cy’Clic).Une concertation avec les villes et les élus aura lieu durant le 1er semestre 2024, en vue d’une extension du service vers de nouvelles communes au 1er septembre.Top 5 des trajets favoris des usagersLes cinq itinéraires les plus fréquentés par les usagers LOVÉLO VLS entre les 89 stations déployées sur le territoire métropolitain sont les suivants :- Gare de Rouen Rive-Droite -> Fac de droit ;- Eau de Robec -> Vieux Marché Nord ;- Vieux Marché Nord -> Quai Jean Moulin ;- Gare de Rouen Rive-Droite -> Germont ;- Lieutenant Aubert -> CHULOVÉLO : une marque vélo multi services qui fonctionneLa marque LOVÉLO est composée de trois ensembles de services : LOVÉLO libre-service (vélos mécaniques, successeurs de Cy’Clic), LOVÉLO location longue durée (vélos électriques) et LOVÉLO stationnement.LOVÉLO location longue durée cumule 4577 contrats de location souscrits, dont 1135 sont en cours. Les données kilométriques disponibles actuellement pour 818 vélos totalisent 569 736 kilomètres parcourus depuis septembre 2021.LOVÉLO stationnement est actuellement composé de 28 parcs vélos, permettant l’accès à 367 places. Un nouveau parking vélos sera déployé à Saint Marc d’ici à la fin du mois de janvier 2024, portant le nombre total de places disponibles à 400. Le taux d’occupation des parcs vélos est à ce stade de 35%.

L'aménagement de la rue Jeanne-d'Arc primé

3 mois 1 semaine ago
La Métropole Rouen Normandie remporte le concours national Talents de la Marche 2023 avec l'aménagement de la rue Jeanne-d’Arc.La requalification de la rue Jeanne-d’Arc, réalisée en 2022, donne la part belle aux mobilités douces et notamment aux piétons, prioritaires sur toute l’artère. Cette priorité s’inscrit au sol par la présence d’un marquage d’animation d’une ampleur inédite conçu par l’artiste Inkoj. La création de cette zone de rencontre a permis à la Métropole Rouen Normandie de remporter le concours des Talents de la Marche 2023 organisé par le Club des Villes et Territoires Cyclables et Marchables, soutenu par l’ADEME et le ministère des Transports. La Métropole Rouen Normandie a été désignée lauréate ce mardi 12 décembre en raison du caractère innovant de la méthode d’apaisement progressive de la rue Jeanne-d’Arc.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenirs et des modes actifs de déplacement, et Nicolas Zuili, Adjoint au Maire de Rouen en charge de la rive-droite : « La requalification de la rue Jeanne-d’Arc permet de redonner leur place aux piétons et aux cyclistes dans cette artère névralgique du cœur de ville. Nous sommes fiers de voir que ce projet d’ampleur séduit au-delà des frontières de notre Métropole. Une circulation apaisée est essentielle tant pour le climat que la santé et le commerce. »Avec le vélo, la marche constitue le deuxième mode de déplacement au sein de la Métropole Rouen Normandie. Si le développement du vélo a connu à l’échelle nationale un essor rapide post COVID qui se traduit localement par des projets d’aménagements et de services ambitieux, la prise en compte de la marche devient un sujet majeur pour l’État et les collectivités. En lien avec son Plan Vélo récemment entériné par la Conseil Métropolitain, la Métropole a entrepris dès 2019 une réflexion sur la place des piétons dans l’espace public. Cette ambition se traduit à la fois par l’élaboration d’une stratégie pour la marche et par la réalisation d’aménagements exemplaires pour une ville plus apaisée, avec l’objectif de faire passer la part modale de la marche de 25 à 32% à l’horizon 2035.Récompenser les initiatives pour les mobilités activesLe concours des Talents de la Marche s’adresse à des collectivités, des associations, des entreprises, des personnes qui participent au développement de la marche au quotidien dans une perspective de mobilité durable, en complémentarité avec les autres modes de déplacement (vélo et transports en commun). Cette seconde édition récompense le projet de la rue Jeanne-d’Arc aux côtés d’autres actions telles que l’aménagement du square de pocheColmet-Rapatel à Montreuil ou encore la création du « Fil des Proximités » de Nantes Métropole et de la ville de Nantes.La rue Jeanne-d’Arc : un cas d’écoleAxe névralgique qui relie la Gare de Rouen au pont éponyme, la rue Jeanne-d’Arc supportait avant sa rénovation en 2022 une circulation dense de près de 10 000 véhicules par jour, dont près de la moitié en transit. Séparant le quartier piéton de la Cathédrale de celui du Vieux-Marché, elle constituait une coupure pour le flux piéton important, gêné par des traversées difficiles. Le projet affirme la volonté d’un apaisement fort de cet axe sur le long terme.D’autre part, la nécessité d’une rénovation rapide du revêtement routier dégradé a conduit à faire émerger un projet de transition destiné à apaiser la rue avec les objectifs suivants :• Améliorer le confort de la marche et la continuité piétonne entre les deux quartierspiétons,• Améliorer la sécurité et le confort des trajets à vélo,• Entamer un processus de végétalisation de la rue,• Avancer sur la réflexion d’une piétonisation partielle à long terme.Le levier principal d’apaisement de la rue est la réduction de la place de la voiture au profit du confort des modes actifs. Afin de réduire le trafic de transit et encourager le report des automobilistes sur les axes de circulation structurants, il a été proposé de donner un signal fort d’inversion de la priorité entre le confort des automobilistes et celui des piétons. Ce premier signal a été la suppression du dernier feu de circulation de la rue situé à l’intersection de la rue piétonne du Gros-Horloge – première rue piétonnisée en France.Cette intervention préalable a été testée pendant 6 mois pour étudier l’adaptation des conduites avant la mise en place d’une Zone de Rencontre sur l’ensemble de la rue. Après quelques semaines d’adaptation, constatant une baisse de la congestion et l’absence d’accidentalité, la Zone de Rencontre a pu être déployée. Celle-ci donne la priorité aux piétons sur les vélos, eux-mêmes prioritaires sur les voitures. Les premiers résultats de cet aménagement transitoire sont très encourageants :• Une réduction estimée à près d’un tiers du trafic total et de la moitié du trafic detransit,• Une amélioration de la perception des nuisances sonores liées à la voiture,• Une meilleure compréhension des effets positifs d’une piétonisation partielle à long terme.Ces mesures ont été complétées par des marquages d’animation réalisés par l’artiste Inkoj, inscrivant la priorité des piétons directement au sol. Créé en concertation avec les associations de personnes en situation de déficit visuel, ce marquage allie une détectabilité optimale pour les personnes en situation de handicap avec des choix graphiques rappelant l’histoire patrimoniale de la ville.Les trois mois de travaux de voirie ont été l’occasion d’un test grandeur nature pour une piétonnisation partielle, qui a permis de faire émerger l’envie d’une rue sans bruit où les sociabilités s’épanouissent plus facilement. Alors que plusieurs événements festifs ont conduit à la fermeture à la circulation de la rue depuis les travaux, une réflexion a été initiée pour envisager des piétonnisations périodiques plus régulières. La Métropole Rouen Normandie poursuit ainsi la démarche d’évaluation du projet avec des études de sécurité routière et des enquêtes sur les usages dont les résultats devraient être connus au printemps2024. Ces résultats permettront de conforter le bilan et de poursuivre la réflexion sur l’évolution de la rue Jeanne-d’Arc.

Rouen 2028 : grande déception, exceptionnelle réussite, immense espoir

3 mois 2 semaines ago
Au lendemain de la désignation de Bourges comme Capitale européenne de la culture, l’association Rouen Seine Normande 2028 se projette vers l’avenir dans l’élan du projet engagé tout au long de la candidature.Réunis au 106 jeudi 14 décembre, les membres de l’équipe de l’association Rouen Seine Normande 2028 et Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole, ont confié leur état d’esprit et évoqué des pistes pour l’avenir. “Il y a de la déception mais nous ne sommes pas abattus, a expliqué Rebecca Armstrong, la déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028. La décision du jury européen de désigner Bourges comme Capitale européenne de la culture n’enlève rien à ce que nous avons construit pendant cinq ans. Nous avons déjà transformé le territoire et fait naître une envie de dialogue et de collaboration. Le terreau est fertile aujourd’hui sur lequel de belles choses vont encore émerger.” À l’unisson, Marie Dupuis-Courtes, présidente de l’association Rouen Seine Normande 2028, a insisté sur la volonté de poursuivre. “Notre projet était sincère et il avait du sens, il faut qu’il y ait une suite pour accompagner les transformations engagées.”Pour Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Métropole : « Il y a certes une grande déception ; mais c’est aussi une exceptionnelle réussite, et un immense espoir pour l’avenir. Les défaites ne sont pas toujours des échecs. Ce projet est une formidable réussite en ce qu’il rassemble de façon exceptionnelle un vaste ensemble d’acteurs, publics et privés, autour de la Seine et autour des enjeux de ce siècle : (ré-)concilier écologie, économie, humain. Nous n’avions jamais travaillé ainsi ensemble. Un immense espoir s’est levé, il nous appartient à présent de le faire vivre.”C’est dans cet esprit qu’une assemblée générale de Rouen Seine Normande 2028 se réunira lundi 18 décembre pour envisager l’avenir de l’association et des projets réunis au sein du dossier de candidature de Rouen Seine Normande 2028 avec les collectivités, les artistes, les entreprises, les associations et les citoyens.Pour découvrir le dossier de candidature

Rouen Seine Normande 2028 n'obtient pas le titre de Capitale européenne de la culture mais la dynamique se poursuit !

3 mois 2 semaines ago
Malgré son originalité et ses atouts, le projet Rouen Seine Normande 2028, Capitale européenne de la culture n'a pas été choisi par le jury européen. Félicitations à la ville de Bourges qui l'emporte.Le travail entrepris depuis 2019 et la création de l'association qui porte la candidature de la ville de Rouen au titre de Capitale européenne de la culture 2028 a permis d'engager l'ensemble du territoire (sphères culturelles, sociales, économiques, citoyennes, collectivités) dans un projet structurant et fédérateur. Ces avancées inédites doivent se poursuivre."Bien évidemment, nous sommes déçus. Cependant, cela n'enlève rien à la qualité du travail accompli depuis 5 ans avec toutes les collectivités, les partenaires culturels, les structures associatives, les entreprises et clubs partenaires. Notre projet est sincère et structurant pour le territoire, nous avons senti une vraie énergie collective autour de ce projet de la vallée de Seine normande. Nous allons prendre quelques jours pour analyser ce résultat mais nous sommes déterminés à continuer de porter ces valeurs et à trouver de nouveaux leviers d'action", souligne Marie Dupuis-Courtes, Présidente de l'association Rouen Seine Normande 2028.Pour Rebecca Armstrong, Déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028 : "Les critères de sélection du jury européen ne remettent pas en cause le sens, la sincérité, l'implication et l'engagement d'une équipe et d'un territoire au service d'un projet commun. Notre responsabilité est maintenant de poursuivre le travail pour tirer les fruits des pistes déjà lancées et de celles qui restent à explorer ensemble. L'association Rouen Seine Normande 2028 tient son Assemblée générale le 18 décembre prochain, nous nous mettrons au travail dans ce sens."La candidature Rouen Seine Normande 2028Le territoire de la candidature de Rouen Seine Normande 2028 part de la ville de Rouen et de sa Métropole et s'étend le long de la vallée de Seine normande, de Giverny au Havre, jusqu'à Honfleur. Les collectivités du territoire ont exprimé leur volonté profonde de travailler ensemble, avec les habitants, les artistes, les entreprises, les associations et tous les acteurs culturels pour métamorphoser le territoire grâce au levier que constitue le label Capitale européenne de la culture. Les collectivités impliquées sont les suivantes : Ville de Rouen, Métropole Rouen Normandie, Région Normandie, Département de l'Eure, Département de Seine-Maritime, Agglomération Seine-Eure, Seine Normandie Agglomération, Communauté de communes Lyons Andelle, Communauté de communes du Roumois Seine, Communauté de communes Caux-Austrberthe, Caux-Seine Agglomération, Le Havre Seine Métropole, Communauté de communes Pont-Audemer Val de Risle, Communauté de communes Honfleur-Beuzeville.Devenir Capitale européenne de la culture en 2028Chaque année, la Commission européenne met à l'honneur deux ou trois villes européennes en attribuant le titre de Capitale européenne de la culture. Les villes sélectionnées peuvent ainsi, le temps d'une année, promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel au travers de nombreux événements. Devenir Capitale européenne de la culture est un projet collectif et citoyen dont l'ambition est de transformer durablement le territoire et son image par le biais de la culture. Le label est principalement accordé à des villes dites "résilientes", sachant s'appuyer sur leurs faiblesses et leurs crises pour se fixer des objectifs ambitieux de transformation du territoire sur le long terme en utilisant la culture comme un levier. Depuis les origines du programme en 1985, plus de 60 villes ont déjà reçu ce label dont quatre villes françaises : Paris (1989), Avignon (2000), Lille (2004) et Marseille (2013).  

Le Havre soutient la candidature Rouen Seine Normande 2028 !

3 mois 3 semaines ago
À quelques jours du dévoilement de la capitale européenne de la culture 2028, le Havre annonce son soutien financier à venir pour le projet Rouen Seine Normande 2028. Édouard Philippe, Maire du Havre, Président de Le Havre Seine Métropole, a annoncé, vendredi 8 décembre, lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville de Rouen, le soutien du Havre pour le projet Rouen Seine Normande 2028, capitale européenne de la culture, en présence de Marie Dupuis-Courtes, Présidente de l’association Rouen Seine Normande 2028 et de Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie. Lundi 11 décembre, en conseil municipal, les élus du Havre seront invités à voter une participation financière au futur Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui doit organiser cette année Capitale et celles qui suivront en cas de victoire. Ce soutien confirme l’union de tout un territoire, celui de la Vallée de Seine Normande, allant de Vernon-Giverny au Havre-Honfleur, en passant par Rouen, port d’attache de la candidature. Cette garantie vient consolider le budget du projet Rouen Seine Normande 2028, aux côtés des autres collectivités partenaires. Rouen Seine Normande 2028 est en finale pour devenir Capitale européenne de la Culture, aux côtés de Bourges, Clermont-Ferrand et Montpellier. Les résultats définitifs seront annoncés le 13 décembre par un jury européen indépendant.Pour Marie Dupuis-Courtes, Présidente de l’association Rouen Seine Normande 2028 : "À quelques jours de l'annonce des résultats, nous croyons fortement aux chances de Rouen."Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie : "Nous sommes une équipe. C'est un des projets emblématiques qui montrent à quel point le rassemblement fait la force. Nous travaillons ensemble sur d'autres sujets. Mais sur cette dimension culturelle, c'est une vraie fierté partagée de se retrouver autour du fleuve. La vraie candidate, c'est la Seine ! "Pour Édouard Philippe, Maire du Havre, Président de Le Havre Seine Métropole : "Ce que nous faisons collectivement sur ce territoire est extraordinaire, fondamental et précieux. C'est une candidature crédible, qui m'impressionne et me rend fier. Dans ces temps compliqués, réussir à construire quelque chose en commun, tourné vers l'avenir, c'est une tâche énorme. C'est dans l'intérêt de tous que la candidature aille à son terme. Lundi 11 décembre, un soutien financier sera présenté au conseil municipal du Havre".
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1 heure 23 minutes ago
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